Chapitre 9 : La Brume de la Désillusion

La Brume de la Désillusion

Samuel

Le cœur battant, je pris une profonde inspiration. La détermination me parcourait, mais la peur de ce que j’allais découvrir me tordait l’estomac. Je savais que ce soir marquerait un tournant décisif dans ma quête pour construire notre histoire, même si cette quête impliquait de jouer à un jeu de dupes. L’heure avançait, et Lucas devait être couché avant que je m’engage dans cette nouvelle étape.

Après avoir joué avec lui, lu une histoire et éteint la lumière de sa chambre, je me sentis soulagé. C’était un moment précieux, une pause dans ce tumulte intérieur. Lucas dormait paisiblement, comme un ange, insouciant des complexités du monde des adultes. Je quittai sa chambre, me dirigeant vers la salle de bains pour me remettre les idées en place. L'eau chaude de la douche serait une douce évasion de mes pensées tourmentées.

Je me déshabillai et allai me glisser dans la chaleur de l’eau. Les gouttes ruisselaient sur ma peau, emportant avec elles une partie des tensions accumulées. Je fermai les yeux, appréciant la sensation apaisante de l’eau chaude, mais déjà, je savais que cela ne suffirait pas à me libérer des démons qui hantaient ma pensée. Le murmure de l’eau remplissait l’espace, créant une atmosphère presque hypnotique, tandis que mes pensées vagabondaient entre l’énigme d’Alexandre et la réalité de Clara.

Alors que je laissais l’eau paisible me masser, la porte de la salle de bains s’ouvrit lentement. Je me retournai pour découvrir Clara, un sourire léger sur ses lèvres. Elle portait une simple robe de nuit, son visage illuminé par la lumière tamisée. À cet instant précis, le temps s’arrêta pour moi. Son regard, à la fois curieux et plein de désir, me fit frémir.

— "Est-ce que je peux entrer ?" demanda-t-elle avec une voix douce, presque timide.

Je hochai la tête, l’invitant à se rapprocher. Elle avança, ses yeux scrutant chaque détail de mon corps comme si elle cherchait à lire dans mes pensées. La chaleur de l'eau scintillait autour de moi, et je sentais une tension palpable s'établir dans l'air.

Clara se rapprocha de la douche, laissant tomber la robe de nuit sur le sol avec un petit bruit qui résonna dans l’espace enveloppant. Je sentais mon cœur s'emballer à la vue de sa silhouette, l’eau glissant sur elle comme un signe de notre désir partagé.

— "Je pensais que je pourrais te rejoindre," murmura-t-elle en s’approchant de moi.

Je me sentis submergé par une vague d’émotions : désir, affection, culpabilité. Mais l'instant était parfait, et j'avais besoin de cette connexion. Je l’attirai vers moi, et elle entra sous le jet d’eau, enveloppée par la chaleur et l'humidité, créant un tableau vivant de passion.

Nos corps se rencontrèrent sous la douche, et le contact de sa peau contre la mienne envoya un frisson le long de ma colonne vertébrale. Elle leva son visage, ses yeux brillants, et la chaleur s'intensifia autour de nous. Je ne pouvais plus reculer.

Sans hésitation, je m'approchai d'elle et l'embrassai avec une urgence désireuse, nos lèvres s'unissant comme si elles avaient toujours été destinées à se trouver. L'eau chaude ruisselait sur nous, dégoulinant sur nos corps dans une danse sensuelle.

Je la mets nue , je déchire ses vêtements , elle pousse un petit cri d'extase . Les baisers devinrent rapidement plus ardents, et Clara répondit à chaque geste avec une passion que je n’avais jamais imaginée. Elle enroula ses bras autour de mon cou, ses mains se perdant dans mes cheveux, et je la maintenais fermement contre moi, me laissant entraîner par cette vague irrésistible de désir.

Je la soulève plus pour la pénétrer .

- Hum

- Hoo... oui...

Je la pilonne sans pitié .

Mes mains glissèrent le long de son dos, explorant chaque courbe, chaque frisson qui parcourait son corps. Je pouvais sentir son souffle se faire plus court, ses soupirs résonnant au milieu du bruit de l’eau qui tombait. Dans un élan, je la soulevai légèrement, l’enfermant dans mes bras, et elle s’accrocha à moi, son corps ondulant à chaque mouvement, comme si nous étions deux flammes dans la tourmente d’une tempête.

Nous nous perdîmes dans cette sensation délicieuse, enroulés dans la chaleur de l’eau. Le monde extérieur disparut, se remplaçant par une bulle de désir où le temps n’avait plus d’importance. Mes lèvres traçaient un chemin le long de son cou, de sa mâchoire à sa clavicule, cherchant à découvrir chaque partie d’elle. Elle gémit sous ma caresse, m’encourageant à aller plus loin, à explorer tout le plaisir que nous pouvions nous donner.

Chaque geste, chaque b****r était une promesse silencieuse, un écho de ce que nous avions partagé cette nuit-là, mais désormais magnifié par l’intensité de l’eau et de nos corps s'étreignant. Les murs de la réalité s’effondraient lentement autour de nous, et je me laissai emporter par l’illusion d’un bonheur pur.

Alors que nos corps dansaient sous le jet d'eau, je réalisai à quel point l'incertitude de notre voyage ensemble s'effaçait dans cet instant de passion. Mes mains glissèrent encore plus bas, découvrant la douceur de sa peau, et je sus qu'il n'y avait rien d'autre qui comptait que cet instant partagé. Ses soupirs étaient une musique douce à mes oreilles, une mélodie que je désirais écouter encore et encore.

— "Je t'aime," murmurai-je, chaque mot se mêlant à l'humidité de l’air, à nos essoufflements.

Elle me regarda, ses yeux brillants de désir, de passion et de quelque chose de profond qui dépassait nos corps. Clara m'enveloppa de ses bras, attirant nos corps plus près encore.

— "Faisons que ce moment dure," répondit-elle simplement, sa voix vibrante, témoin de notre connexion.

Et alors que l’eau continuait à tomber autour de nous, noyant les doutes et les confusions, nous nous perdîmes dans un océan de sensations, une étreinte sacrée entrelacée de chaleur, de passion et de promesses non écrites. Mon cœur, bien qu’inquiet de ce qui serait demain, battait la mesure de notre amour dans ce présent glorieux. Dans cette douche, nous étions à la fois des amants, des conjurateurs de rêves, et pour un instant, rien d'autre ne comptait.