Le Bossu
Le Bossu est un roman de cape et d’épée de Paul Féval, initialement publié en 1857. L’action, répartie en six parties et soixante-deux chapitres, se déroule en deux temps bien distincts, en 1699 et 1717, principalement en France et notamment à Paris, et met en scène l’histoire du Chevalier Henri de Lagardère. Outre divers personnages de fiction, on croise dans le roman plusieurs personnages historiques, tels que le Régent Philippe d’Orléans, l’abbé Dubois, le banquier et économiste John Law et même le tsar Pierre le Grand, dont certains se voient, en outre, mêlés à des péripéties romanesques totalement inventées. |Source Wikipédia| Extrait | I La vallée de Louron Il y avait autrefois une ville en ce lieu, la cité de Lorre, avec des temples païens, des amphithéâtres et un capitole. Maintenant, c’est un val désert où la charrue paresseuse du cultivateur gascon semble avoir peur d’émousser son fer contre le marbre des colonnes enfouies. La montagne est tout près. La haute chaîne des Pyrénées déchire juste en face de vous ses neigeux horizons, et montre le ciel bleu du pays espagnol à travers la coupure profonde qui sert de chemin aux contrebandiers de Vénasque. À quelques lieues de là, Paris tousse, danse, ricane et rêve qu’il guérit son incurable bronchite aux sources de Bagnères-de-Luchon ; un peu plus loin, de l’autre côté, un autre Paris, Paris rhumatisant, croit laisser ses sciatiques au fond des sulfureuses piscines de Baréges-les-Bains. Éternellement, la foi sauvera Paris, malgré le fer, la magnésie ou le soufre ! C’est la vallée de Louron, entre la vallée d’Aure et la vallée de Barousse, la moins connue peut-être des touristes effrénés qui viennent chaque année découvrir ces sauvages contrées ; c’est la vallée de Louron avec ses oasis fleuries, ses torrents prodigieux, ses roches fantastiques et sa rivière, sa brune Clarabide, sombre cristal qui se meut entre deux rives escarpées, avec ses forêts étranges et son vieux château vaniteux, fanfaron, invraisemblable comme un poème de chevalerie...|
Unfold
X
Amende honorable
Les exécutions nocturnes qui avaient lieu derrière les murailles de la Bastille n’étaient pas nécessairement des exécutions secrètes. Tout au plus pourrait-on dire qu’elles n’étaient point publiques. — À part celles que l’histoire compte et constate qui furent faites sans forme de procès, sous le cachet du roi, tout……
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