Par une superbe matinée de mai, les tintements d’une cloche annoncèrent le déjeuner aux propriétaires de la plantation à sucre de Mount-Welcome, l’une des plus belles de la Jamaïque.Cette plantation, située à deux milles de Montego-Bay, la ville la plus importante et le port le plus fréquenté de la partie occidentale de l’île, élève dans une vallée spacieuse, entre deux lignes de montagnes boisées, les deux étages de sa large habitation, égayés par la ligne de persiennes vertes qui amortissent l’éclat de la lumière extérieure.Il était neuf heures environ. Une demi-douzaine d’esclaves, chargés de plateaux, servaient le repas dans la grande pièce qui, selon l’habitude coloniale, tenait lieu à la fois de salon de réception et de salle à manger. Les candélabres, les canapés, les meubles d’acajou massif y étaient disposés côte à côte avec les buffets garnis de cristaux et d’argenterie.
C’est dans cette contrée que nous connaissons tant et si peu, où la nature prodigue ses plus étonnantes créations, ses plus étranges contrastes, que nous allons errer une fois encore.Nous retournons en Afrique pour y rencontrer de nouvelles aventures.Sur les rives du Simpopo brûlait un feu clair, autour duquel le lecteur pourra contempler trois cercles d’êtres animés.Le plus grand est composé de chevaux, le second de chiens, et le troisième, le moins nombreux, de jeunes gens. Je n’ai qu’à citer les noms de Hans et Hendrick von Bloom, Groot Willem et Arend van Wyk, pour faire connaître les « jeunes yagers » engagés dans l’expédition que nous allons raconter.
A l’aube d’un beau jour de printemps, un albatros à l’immense envergure, de l’espèce que certains naturalistes appellent le vautour des mers, planait au large sur les flots de l’Atlantique. Soudain, il arrêta son vol majestueux : quelque chose au-dessous de lui avait attiré son attention.C’était un radeau, dont la surface n’excédait guère celle d’une grande table. Il était formé de trois ou quatre planches, reliées entre elles par des traverses et par-dessus lesquelles avaient été jetés sans art et sans méthode des lambeaux de toile goudronnée ou de voiles arrachées.
Pays du nopal et du maguey, terre de Montézuma et de Malinché ! ton souvenir me domine ! Les années peuvent finir, ma main se dessécher, mon cœur vieillir, mais moi vivant je ne t’oublierai jamais. Pour rien au monde je ne voudrais t’effacer de ma mémoire. Que ton nom soit béni entre tous !Brillant pays d’Anahuac ! mon esprit monte sur les ailes de l’imagination, et je me retrouve encore sur tes rivages ! Dans tes vastes savanes, j’anime mon noble coursier, dont le joyeux hennissement dit que lui aussi est inspiré.
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