L’ENQUÊTE sur le meurtre de Roger Marmont, le technicien du laboratoire d’histocompatibilité, commençait mal. L’homme, célibataire, sans famille à Paris, louait à bon marché un petit studio dans la rue de la Fontaine au Roi. Il habitait là depuis des années, à quelques centaines de mètres de son travail. Il menait une vie bien rangée, se liait peu avec ses collègues et ses voisins. On se demandait pourquoi un homme aussi paisible avait été la cible d’un assassinat qui évoquait un règlement de comptes.
Cependant, la perquisition de son domicile réserva des surprises. Les policiers du SAIP constatèrent que le studio avait déjà été visité. Un désordre indescriptible y régnait. Le contenu de l’armoire et de la commode était répandu au sol, le matelas du petit lit avait été ret……
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