Au petit matin, alors qu'Aila enfourchait son cheval, la sœur du roi surgit dans la cour au pas de course.
— Attendez-moi ! cria-t-elle.
Elle arriva tout essoufflée auprès de la cavalière.
— Je suis contente de vous trouver. Je désirais vous remercier d'avoir consacré votre soirée à mon frère. Votre présence semble avoir allégé pour quelques heures son terrible fardeau quotidien. Je ne l'avais pas vu aussi heureux et détendu depuis longtemps.
— Je vous en prie. J'ai également apprécié le plaisir de sa compagnie.
— Ne pouvant se déplacer jusqu'à vous, il m'a chargé de vous transmettre tous ses vœux de bon voyage. Ainsi, par lui, j'ai appris que vous repartiez à Avotour, vous serait-il possible de me rendre un service ? Je suppose qu'il vous a expliqué que je parcours le monde à……
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