— Avec quel argent ?
Merielle fronça les sourcils.
— Quoi ?
— Avec quels sequins comptes-tu acheter ton kenda ?
Un sourire fugitif, encore vaguement contraint, s'afficha sur le visage de la jeune fille.
— Avec le tien ?
Il hocha la tête gravement.
— Tu veux bien de moi, alors ? reprit-elle.
— Ma sœur adorée, notre histoire a commencé presque au même moment, il y a bien longtemps. Si ton destin est d'accompagner le mien sur cette route qui nous portera autant qu'elle nous blessera, si tu te sens prête à tout vivre, y compris l'horreur, et à rebondir quoi qu'il advienne, nous partirons ensemble.
Merielle se précipita dans ses bras et s'y blottit de nouveau, les larmes aux yeux.
— Non, plus de pleurs désormais. Dorénavant, tu as choisi d'abandonner ton statut de petite fille fragile. Tu devras apprendr……
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