Jules Cisse
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STORY BY Jules Cisse
l'Étrange destin de Maryama
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Cadre : lieu ( Sénégal ) histoire *Que de jeunes filles avaient souffert en silence sans oser se l’avouer de n’avoir jamais vécu ces moments* ces derniers sont cruciaux aussi bien pour la jeune fille que pour le jeune garçon . Maryama les a complètement ratés . Son long séjour en France déterminera tout au long de sa vie son comportement , sa façon de parler , son regard vis-à-vis des hommes et principalement de sa conception de la famille . Principaux personnages : Maryama , Vieux Seyni ( père de Maryama ) , Soxna Daba ( mère de Maryama et troisième épouse du vieux Seyni ) , Makhtar ( petit frère de Maryama ) , Lamine ( oncle de Maryam et imam d’une mosquée à proximité ) , Fatou ( cousine et tendre amie de Maryama) Intrigue : Après de long séjour en France , Maryama décide de rentrer au bercail . Couvée et formée en partie au Sénégal ,Maryama francophile jusqu’à la moelle épinière avait entre-temps complètement assimilé la tradition , l’histoire bref la culture française . Dès son retour , elle sera accueillie à bras ouvert d’abord par sa famille en particulier puis par la société en général . Son père , vieux Seyni , profondément ancré à la tradition lui propose le mariage avec son cousin deux mois à peine après sa venue ; elle refusera de manière catégorique . Elle fait des investigations sur la situation des jeunes filles et les mariages forcés comme le cas de sa tendre amie et cousine Fatou . Par la suite , elle créa une association féministe dénommée *Yeewi jigéen yi* signifiant littéralement *libérer les femmes* . C’est le début de la misère pour elle. Son père va au fil du temps prendre ses distances à cause surtout de l’influence de l’imam et oncle de Maryama . Accusée de vouloir déstabiliser voire désacraliser la famille , la société en général se méfiera d’elle . Sa compagne lui dévorera toutes ses biens . Elle va goûter à la fois l’abandon et la pauvreté. Ce roman retrace entre-autres l’histoire tragique , dramatique de cette jeune fille confrontée à un double problèmes :: familial et sociétal. Spécialité de l’histoire : l’histoire est spéciale dans la mesure où deux leçons essentielles peuvent être prises en compte ; d’abord comme disait le président Senghor * s’assimiler et ne pas être assimilé* il s’agit sans doute d’un problème récurrent chez les étudiants Africains . La conception familiale est différente suivant les lieux , le contexte et mêmes les Hommes tout court . Rejeter sa propre culture et vouloir imposer celle des autres chez soi suscite souvent chez les Hommes des querelles , disputes voire même l’abandon . Maryama a vécu la trahison, l’abandon de sa famille et de sa société . Ensuite , l’histoire nous montre à quel point l’argent constitue un facteur clé en matière de rassemblement , de trahison , d’hypocrisie .
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la vie n'est pas un long fleuve tranquille
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Chez cet homme, le mystère est objet de foi. Il ne parle guère. Il n’est pas comme les autres. Il est à la fois un et multiples. En effet, il est père, époux, oncle et technicien. Une générosité exquise, une mémoire formidable, un talent hors pair, une gentillesse introuvable. La liste est loin d’être exhaustive. La réussite n’a de sens que si santé et longévité nous raccompagnent longtemps. À travers, cet homme et son histoire, le lecteur apprendra qu'un homme pouvait à la fois se méprendre dare-dare et agir précipitamment sans raison mais demeure par delà affectueux, émotionnel et trop sensible. Ainsi, est le paradoxe de certains hommes ! Qui ne souhaite pas vivre avec telle personne ? La raison et le bien pensant voudraient que tel homme, avec autant de qualités ne puisse souffrir quoi que ce soit dans leur vie. Les vicissitudes de la vie devraient normalement et sûrement, toujours, être à leur faveur. Pourtant, tel n’est pas le cas. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Durant, les moments difficiles, certains s’en sortent facilement ou difficilement. Il (le personnage Makhou) croyait en Dieu et avait en tête que les croyants devaient subir des testes tout au long de leur vie. En effet, un croyant n’a pas à se plaindre de son sort. C’est Dieu qui l’a programmé et voulu ainsi. Telle est la pensée dominante qui est en contradiction avec une pensée très dominante chez les Wolof, communauté à la quelle appartient le personnage principal Makhou *ndoggalu yaala bo guiss, boo deeme feekasaa tanku borom* autrement dit, le sort d’un croyant dépend de ses intentions et pratiques. Si elles sont malintentionnés et mauvaises, le croyant en récoltera avant la fin de sa vie. Makhou se demandait en permanence pourquoi réduire une religion à une pensée dominante ? Cette pensée dominante chez les croyants ne sert elle-même pas à justifier la pauvreté ? Se demandait Makhou. Comment Dieu, le pourvoyeur, le plus généreux et qui exhorte sans cesse à être à son image c’est-à-dire être généreux peut il aimer la pauvreté et la misère ? S’interroge encore Makhou. Il interrogeait les religieux et avait fait un constat qui était que le plupart ne vivait pas dans des conditions précaires. Makhou, était pauvre durant tout son jeune âge, riche une partie de sa jeunesse et assez à la fin de sa vie d’adulte. Il s’agit d’une brève présentation du personnage principal, de son univers spirituel, économique et social. Ce livre retrace son histoire, les difficultés confrontées, la polygamie et ses méfaits, l’argent, la démarcation de la ligne familiale, les charlatans, les marabouts, les religieux tartuffards ect.. Au niveau de l’intrigue, nous nous sommes attaché à bien mettre en exergue le contenu de l’histoire.
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