Nicolas Tchikildiéev, garçon à l’hôtel du « Bazar Slave », à Moscou, tomba malade. Ses jambes faiblirent, sa démarche changea, et un jour, trébuchant dans un couloir, il s’affaissa avec le plateau sur lequel il portait du jambon aux petits pois. Il lui fallut quitter sa place. Il dépensa en remèdes tout l’argent qu’il avait et celui de sa femme, et n’eut plus de quoi vivre. Il s’ennuyait à ne rien faire et pensa qu’il fallait retourner chez lui au village. Il vaut mieux être malade chez soi ; la vie y est moins chère, et ce n’est pas en vain que l’on dit : les murs de la maison vous aident.
Parue en 1894, "Le Moine noir" est une nouvelle fantastique d'Anton Tchekhov dans laquelle l’auteur réfléchit sur le bonheur et le génie, les êtres d’exception et les gens ordinaires. Un récit pour le moins étrange, plus étrange encore lorsqu’on sait que l’écrivain russe se serait basé sur un de ses propres rêves qui l’aurait complètement bouleversé."Le Moine noir" suit le personnage d’Andreï Kovrine, un jeune et brillant universitaire, professeur de philosophie, qui lors d’un séjour chez des amis est sujet à des visions. L’ inquiétant moine noir disparu depuis près de mille ans serait-il de retour ? Kovrine jeune homme ambitieux et en quête de grandeur est envouté par cette apparition qui incarne à la fois la tentation et l’orgueil. Fantasme ou réalité ? Andreï Kovrine obsédé par cette légende, refuse la médiocrité des gens raisonnables et sombre dans la folie, semant autour de lui la souffrance et le malheur. Qui croire ? Que croire ?
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